Course rapide et solidaire
Course rapide et solidaire est une création visuelle et sonore réalisée par les élèves de 1re différenciée de l’Institut Saint Jean-Baptiste de La Salle, une école secondaire située à Saint-Gilles.
Ce projet a été réalisé en collaboration avec l’asbl La Brèche et avec le soutien du Fonds Victor.
Retour d'expérience
Visite au collège Saint-Jean-Baptiste de la Salle
Le 16 janvier 2020, le Fonds Victor se rend au collège Saint-Jean-Baptiste de la Salle, pour sa première visite du Projet Victor : Mise en scène de la BD « Le Loup en slip, hip hip » de Lupano, Itoïz et Cauuet.
Nous nous trouvons en fin de matinée dans une classe de 1ere différenciée. Dalia Dumico animera l’atelier, secondée par le professeur de français de la classe, Madame Buttignol. Les élèves sont arrivés au compte-goutte dans l’Espace culturel de l’école. Certains sont venus spontanément nous saluer. Installés par équipes de 4 ou 5, les élèves rappellent d’abord, avec l’aide de Dalia, la professeure-comédienne, les « ingrédients » d’une pièce de théâtre : le texte, le jeu des acteurs, le décor …
L’intention de Dalia est de travailler sur la description des personnages. Les élèves sont amenés également à retracer ensemble les différentes étapes du scénario de la BD. Dans un premier temps, chaque élève se choisit un nom de personnage qui pourrait entrer lui-même dans l’histoire appelée à devenir pièce de théâtre. La consigne leur impose de nommer le personnage en l’affublant d’une caractéristique sous forme de phrase. Entre les élèves prévaut souvent l’entraide, certains ayant une meilleure connaissance de la langue. (Beaucoup parlent portugais, mais sont encouragés à s’exprimer en français par le professeur).
Nous aurons donc, par exemple : Ariana le renard, dans la forêt, je suis peinard… ou Alice la chauve-souris qui adore sourire, le loup Kanna-San qui dort sur un tatami plutôt qu’en cabane mais également Yuno le renard qui est plus discret qu’un pipeau. Ensuite chaque élève présente son invention au reste de la classe.
Pour la deuxième étape, la comédienne propose de rentrer à nouveau dans l’histoire afin de mettre en évidence l’élément transformateur. Ce qui va déclencher l’histoire est un tag ! L’enseignante réfléchit avec les élèves sur la valeur des tags présents dans nos villes : signe de protestation, d’affirmation d’une identité, aspect provisoire du tag …
Des exemples sont donnés et quelques noms de graffeurs célèbres sont cités. Ensuite elle leur propose de réaliser leur propre signature comme les tagueurs. Pour cela, elle leur a apporté un certain nombre d’alphabets écrits selon différents graphismes. L’étape suivante prévue sera la confection d’un T-shirt qui correspondra à leur personnage dans la pièce. Le cours se termine et nous pouvons dialoguer un peu avec les deux enseignantes. Philippine filme tout cela afin d’alimenter le site du Fonds Victor.